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Secret médical

Fondement et cadre légal

Le secret médical, pierre angulaire de la relation médecin-patient, est inscrit dans l'article L.1110-4 du Code de la santé publique.

Ce texte garantit à toute personne prise en charge par un professionnel de santé le droit au respect de sa vie privée et à la confidentialité des informations la concernant.

 

Sanctions pénales

La violation du secret médical n'est pas anodine. L'article 226-13 du Code pénal prévoit des sanctions sévères : jusqu'à un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.

 

Pièges à éviter

Quelle que soit votre spécialité, soyez vigilants face à ces situations courantes :

1. Divulguer des informations à la famille sans l'accord explicite du patient

2. Partager des détails sur les réseaux sociaux, même en pensant avoir anonymisé le cas

3. Discuter de dossiers médicaux dans des lieux publics (ascenseurs, cafétéria...)

4. Laisser des documents médicaux visibles ou accessibles à des tiers

5. Transmettre des informations par téléphone sans vérifier l'identité de l'interlocuteur

 

Dérogations légales

Il existe des cas où le secret médical peut être levé :

- Signalement de sévices sur mineurs ou personnes vulnérables (voir violences faites aux femmes)

- Déclaration de maladies à caractère obligatoire

 

Recommandations

- Obtenez toujours le consentement explicite écrit du patient avant de partager des informations

- En cas de doute, consultez le Conseil de l'Ordre ou un juriste spécialisé

- Formez vous régulièrement aux enjeux du secret médical

 

 

Le respect du secret médical est essentiel pour maintenir la confiance des patients et l'intégrité de la profession.


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