Rappelons que le secret médical est absolu, qu'il s'impose à tout médecin et en toutes circonstances (même un juge ne peut pas délier le médecin du secret médical).
Il est régi par l'article 226-13 du Code Pénal.
Situation particulière :
Le médecin libéral qui doit soigner un blessé par arme blanche ou par arme à feu ne doit pas informer les services de police de l'identité ou des soins qu'il a donné au blessé. De même le médecin hospitalier ne doit pas informer l'administration de l'hôpital ni la police de l'admission d'un blessé par arme blanche ou par arme à feu, que celui ci soit victime ou auteur des blessures.
Le médecin ne peut donc révéler à des tiers, fût-ce sur réquisition de la gendarmerie ou des services de police, celle-ci ne le déliant pas du secret médical.
Le blessé peut donc se faire soigner en toute confiance sans envisager des représailles envers le médecin qui ne doit jamais le dénoncer.